Ambitions personnelles, manœuvres électorales, règlements de comptes internes aux partis, suspicion portée sur toute une classe politique du fait des malversations avérées de certains de ses membres, mondanités parisiennes, fascination pour l’homme fort ou providentiel, pour la vie privée des dirigeants aussi, rébellions contre l’arrogance de la caste au pouvoir, contre les taxes, contre la censure, exigence de plus de démocratie, insurrections embrasant la rue, irrépressible voix des foules… Assurément, nous n’avons rien inventé : ce panorama de nos mœurs politiques est trait pour trait celui qu’ont dessiné les écrivains du XIXe siècle, qui dans ce paysage neuf d’une république naissante ont tout décrit de ce qui fait notre actualité.
On se souvient de Lucien Leuwen et d’Eugène de Rastignac, d’Eugène Rougon et de Bel-Ami, mais au-delà de ces figures emblématiques c’est toute la société de leur temps, et tous les rouages de la démocratie représentative que Stendhal, Balzac, Zola ou Maupassant, ces pionniers du roman politique, ont impitoyablement analysés.
Pour qui veut comprendre les mouvements sociaux d’aujourd’hui, le discrédit de la parole publique, les mensonges des uns, la révolte des autres, il n’est que de lire L’Argent ou Le Député d’Arcis…
[accordion id= »presse »] [accordion_item parent_id= »presse » title= »REVUE DE PRESSE » open= »false »]« Par une habile mise en miroir des mœurs brossés par les plus grands auteurs de romans, réalistes, politiques ou naturalistes du XIXe siècle, faisant appel à Zola, Daudet, Stendhal, Balzac ou Maupassant, et aux figures emblématiques de leurs œuvres (que l’on pense à Napoléon III ou à Eugène Rouher dans Son excellence Eugène Rougon ou à Morny en duc de Mora chez Daudet) on redécouvre peinte la société de leur temps, mais aussi dépeinte aujourd’hui la nôtre, d’impitoyable façon. »
Revue Napoléon III
« Maryan Guisy […] déploie […] une thèse un peu troublante : tout, absolument tout ce que les romanciers du XIXe siècle ont dit de la politique de leur temps peut s’appliquer au nôtre. » Yann Fastier, Le Matricule des anges
« Travail d’orfèvre [,] bijou d’écriture [qui] célèbre un mariage harmonieux entre la littérature et la politique. . » Béatrice Challes, Le Bien commun
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ISBN : 978-2-36358-342-0
22 €
216 pages
Parution le 5 mars 2020